50min / Tout public averti
« Viens, toi, que j’te raconte, ma rencontre à l’encontre. Vas-y tu peux, vas-y tu peux. Qu’on s’rencontrance, qu’on s’racontar, qu’on se rende rances, qu’on se rende rares. »
Fifi, dont on ne connait pas le passé, qui n’a peut être pas de passé, débarque subitement et partage avec nous sa profonde envie de rencontrer. Il tente de communiquer de mille manières, de construire de nouveaux liens, angoissé de ne jamais réussir à trouver ou retrouver ce qu’il est venu chercher : l’amour.
Mais la communication est difficile, c’est le corps, les mots, le chant, la danse, le lancer de couteaux qui révéleront le cœur et la mesure de cet être sensible et monstrueux.
CONTACT : gasiglia.ugo@gmail.com / 06 66 97 01 81
Calendrier
2019
Estenc (06) : Festival Entraunes Fait Son Cirque 5ème édition
Lafrançaise (82) : Festival La Nuit Blanche
Aurillac (15) : Festival international d’Art de Rue
Châlon-sur-Saone (71) : Festival Châlon Dans La Rue
Montreuil (93) : Festival des Mûrs à Pêches
Montargis (45) : Festival des Croqueurs de Pavés
Montreuil (93) : Le Collectif 39 à La Noue
Marseille (13) : Théâtre Silvain
2018
Besançon (25) : Festival du Bitume et des Plumes
Aubenas (07) : Nouba de l’Atelier des Trois Z’oiseaux
Genestelle (07) : Festival Artichouette
Châlon-sur-Saone (71) : Festival Châlon Dans La Rue
Marseille (13) : Scène ouverte Extrême Jonglerie
Oberlin (USA) : Soirée spectacle The Cat in The Crow
Montreuil (93) : Scène ouverte du Jardin d’Alice
Nanterre (92) : Festival Brut d’Arènes
Marseille (13) : Cabaret de clown de l’Equitable Café
Garein (40) : Festival des Amorés
2017
Nanterre (92) : Festival des Arènes de Nanterre
Entraunes (06) : Festival Entraunes Fait Son Cirque
Montreuil (93) : Cri Du Singe
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LE YASSAS CINÉ
Le Yassas Ciné est une projection cinématographique théâtralisée et clownesque avec des courts-métrageset vidéos expérimentales réalisés par Ugo Gasiglia et Noëmie Edé-Decugis, entre-coupée de scènes burlesques qui revisitent l’univers du cabaret et du cirque.
Mélange de poussière et de paillettes, de pathétique et de grandiose, ce spectacle s’inspire de la réalité du cirque itinérant traditionnel face au monde qui change et à la mutation de l’art, poussant les artistes à chercher comment faire du cirque aujourd’hui.
Cinéma, la compagnie ne fournie pas de pop-corn caramélisé
Air de saxophone, le seul et unique connu par le projectionniste
Marche sur le torse de la projectionniste
Hara Kiri et lancer de couteaux
Spectacle de feu enflammé
Equilibre de bière bourré
Dressage de lion femelle
Musique Hall lumineux
Jonglage glacé
Quelle serait la plus belle des fins pour nos deux projectionniste? La plus grandiose? La plus cirque? La plus chère? La plus simple?
https://www.facebook.com/LeYassasCine/
45 min / Tout public
CONTACT : yassascine@gmail.com / 06 66 97 01 81
Calendrier
2019
Le Bouche à Oreille (32)
Le Shakirail, Collectif Curry Vavart (75)
Montargis (45) / Festival des Croqueurs de Pavés
Festival International d’Art de Rue d’Aurillac (15)
2018
Châteaudun (45) / Espace Tan
Montargis (45) / Les Croqueurs de Pavés
Entraunes (06) / Entraunes Fait son Cirque , 4ème édition
Aurillac (15) / Festival International d’Art de Rue
Toulouse (31) Stimili théâtre, Téâtre Roquelaine
Garein (41) / Le Moulin Vieux
2017
Saint-Denis (93) / Chapiteau Rajganawak
Paris (75) / La Fabrik Coopérative / Festival Prenez Place
Mende (48) / Festival 48ème de Rue
Aubenas (07) / Atelier des 3 Z’oiseaux, Soirée Bongobongo
2016
Montreuil (93) / Festival L’Etendoir
Nanterre (92) / Festival Brut d’Arènes
Saint-Denis (93) / 60 Adada : Exposition collective En Transe
Refuge de la Cayolle (04)
Noisiel (77) / Conservatoire Régional du Val Maubuée
Paris (75) / Shakirail, Collectif Curry Vavart
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Mes Nuits Blanches
Création en cours

Une rencontre entre deux collectifs
La Gonflée
La Gonflée, c’est une association d’architecture légère et temporaire née de la rencontre entre dix jeunes architectes diplômés d’état et une caravane Sterckemann EL-40 des années 80.
Lors d’un premier chantier de réhabilitation de cette caravane en 2015, un collectif se forme, alliant sensibilités diverses et expériences multiples : chantiers participatifs, animation d’ateliers, concertation citoyenne, urbanisme, scénographie, musique, photographie, menuiserie …
Leur premier projet, la Caravane Gonflée, permet par sa mobilité et sa légèreté d’activer temporairement l’espace public. Grâce une scène et une structure gonflable de 50 m2, le public accueilli assiste des performances artistiques les plus diverses, telles que des concerts, des projections, des spectacles en ombres chinoises …
Cette diversité de programmes est permise par la flexibilité qu’offre le dispositif de la caravane. Fonctionnant de manière autonome, la scène s’ouvre au cœur de l’espace public et rassemble autour d’elle les spectateurs. Couplée à sa structure gonflable, elle devient un repère, un objet lumineux et vivant, sur lequel les images projetés et les jeux d’ombres prennent corps.
Par ce projet et les autres réalisations et événements qu’il propose, le collectif prône une ouverture de la culture au plus grand nombre, mais aussi une pratique plus sociale, accessible et libre de l’architecture, qui devient entre leurs mains un moyen de transformation immédiate du territoire.
Mes nuits blanches
Dans la bulle de la Gonflée, huit acrobates sont les lions en cage du spectacle. C’est dans cette piste close qu’ils évoluent durant 50 minutes.
Le médium, qui rassemble le public et les artistes, est la toile blanche de la caravane gonflée. C’est sur cette surface qu’ombres des artistes et pensées du spectateur se projettent.
Manège de silhouettes, c’est l’image d’un kaléidoscope géant que la combinaison des corps a lieu via les techniques d’acrobatie, d’équilibre, de jonglage et de portés.
Ces huit corps vont se rejoindre, s’agencer, se multiplier l’infini en un ballet mécanique. Grâce aux techniques de projection de l’image, les ombres des artistes emmènent vers l’imaginaire : corps immenses et minuscules se côtoient, acrobates et équilibristes ont six bras ou deux têtes.
Des clowns s’échappent parfois de la toile pour aller jouer avec le public, la réalité, laissant parfois leurs ombres prisonnières ou rebelles à l’intérieur de la toile.
Partant du constat que l’espace public est surexploité par l’urbanisme, l’industrialisation, l’agriculture, les zones de commerce, de chantiers, les nouveaux quartiers, des interrogations surviennent alors. Où sont les espaces vides ? Dans quelle mesure ces espaces se font nôtres, fragrance de notre imaginaire ? Par quelle façon peut-on trouver des moyens de rêver même dans la construction / transformation / déconstruction de nos paysages urbains.
Et si nous avions le choix ? Par quoi souhaiterions-nous les remplacer ?
Le projet Mes nuits blanches s’interroge sur la vision que nous avons de notre environnement, en y apposant des filtres comme tentatives ouvertes et poétiques de réponses.